« Ce n'est pas parce que la crise sanitaire est derrière nous que les problématiques étudiantes ont disparu »

Dans le cadre du SRDEII (Schéma Régional de Développement Economique, d'Innovation et d'Internationalisation), la Région Centre-Val de Loire renforce son engagement pour le bien-être et la réussite des étudiants à travers un nouveau dispositif baptisé "AVEC". Anne Besnier, vice-Présidente déléguée à l'Enseignement Supérieur, la Recherche et l'Innovation, nous explique les tenants et aboutissants de cet appel à projets.

Anne Besnier, qui peut participer à l'Appel à projets Vie Étudiante et de Campus (AVEC) ?

Les agglomérations et les métropoles accueillant un campus peuvent répondre à cet appel à projets en rassemblant autour d'elles les associations étudiantes, les associations locales, les universités, les écoles… Ensemble, ils pourront proposer et prioriser des actions en faveur de la vie étudiante. Cette initiative et la démarche partenariale associée sont uniques en France.

À quelles aides les porteurs de projet peuvent-ils prétendre ?

En année pleine, la Région Centre-Val de Loire octroie une enveloppe budgétaire de 2 millions d’euros pour accompagner le financement des projets. Les actions dont le coût est inférieur à 5 000 € seront prises en charge à 100 %. L'aide de la Région pourra atteindre 40 % du montant du projet, dans la limite de 100 000 €, pour les actions de plus grande ampleur. Les projets seront sélectionnés en juin/juillet 2024 par la Région pour une mise en œuvre à compter de la rentrée de septembre.

Quelles sont les conditions à remplir pour les candidats qui souhaitent présenter un projet ?

Cet appel à projets se veut très ouvert et les sujets présentés pourront toucher des thématiques diverses comme l'alimentation ou les loisirs. Nous sommes très curieux de voir les projets qui candidateront. Ça va vraiment être la surprise ! À travers cet appel à projets, la Région s'inscrit dans la continuité des aides mises en place pour les étudiants lors du Covid, sur les questions de l'alimentation ou du soutien psychologique notamment. Aujourd'hui, ce n'est pas parce que la crise sanitaire est derrière nous que les problématiques étudiantes ont disparu.