Mopti au Mali
Le partenariat entre la Région Centre-Val de Loire et la région de Mopti, au Mali, perdure depuis décembre 2005. Leur accord prévoit notamment d’approfondir la coopération décentralisée franco-malienne, et de développer une coopération décentralisée de « fleuve à fleuve ».
Renforcer la sécurité alimentaire et le développement agricole
Depuis 2012, les problèmes de sécurité et d’accessibilité au Mali compliquent les échanges avec la collectivité.
Les deux régions ont donc fait le choix de concentrer leurs efforts sur la sécurité alimentaire et le développement agricole, sur la base de l’entreprenariat féminin.
Elles ont ainsi soutenu le projet filières céréalières, porté par l’association Afrique Verte, qui intervient au Mali depuis 1994. L’objectif ? Améliorer la sécurité alimentaire, en favorisant la consommation des céréales locales via :
- un approvisionnement des zones rurales déficitaires avec les productions issues des zones agricoles excédentaires,
- et un approvisionnement des consommateurs urbains en produits céréaliers de qualité, prêts à l’emploi (produits transformés : couscous, farines, etc.).
En parallèle, Afrique Verte et l’association Misola, en partenariat avec la Région, accompagnent des groupements de femmes travaillant dans la transformation des produits céréaliers et dans la production de farines infantiles enrichies dans la région de Mopti depuis 2007.
Zoom sur la région de Mopti
Mopti, 5ème région administrative de la République du Mali, couvre une superficie de 79 000 km², soit 6% du territoire national. En 2017, la région recensait 2 570 513 habitants.
L’agriculture, la pêche, l’élevage et le commerce constituent la base de l’économie régionale. Le secteur industriel et l’artisanat moderne sont quasiment inexistants, et concentrés dans les villes alimentées en électricité.
Sur le plan social, la région présente un taux de scolarisation et de couverture sanitaire parmi les plus bas du pays. Bien que le potentiel de développement économique reste important, la région fait face à une crise sécuritaire sans précédent. De nombreux besoins restent donc à couvrir dans divers secteurs.