Filière méthanisation : l’énergie renouvelable qui mise sur l’économie circulaire
Pour tirer pleinement profit de la méthanisation, qui permet de produire de l’énergie à partir de déchets organiques, la Région Centre-Val de Loire a élaboré une stratégie claire. Elle encourage ainsi la méthanisation de déchets disponibles localement et veille à éviter les conflits d’usage de ces déchets avec d’autres filières.
Une stratégie claire pour cadrer la méthanisation en Centre-Val de Loire
La stratégie de développement de la méthanisation en Centre-Val de Loire est établie en cohérence avec le Plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD) et les spécificités des territoires.
Cette stratégie s’appuie sur :
- une communication active auprès de la population et des acteurs de la filière,
- une montée en compétences des acteurs sur les territoires, qui ont pour mission d’accompagner les porteurs de projets en matière de méthanisation,
- une amélioration de l’efficacité énergétique des installations, afin d’optimiser l’usage de la ressource,
- une attention particulière portée aux potentiels conflits d’usage des déchets.
Pour renforcer la dynamique de la filière, l’Agence de transition écologique (ADEME) a confié une mission d’animation à la Chambre régionale d’agriculture.
Méthanisation : une filière prometteuse
La méthanisation repose sur la dégradation, par des micro-organismes, de la matière organique (déchets, effluents d’élevages, résidus de cultures…) en milieu anaérobie (c’est-à-dire en l’absence d’oxygène). Cette dégradation produit :
- le digestat, produit riche en matière organique et généralement retourné au sol après une phase de compostage complémentaire,
- du biogaz, mélange gazeux de méthane (CH4), de gaz carbonique (CO2) et d’autres gaz en petite quantité (NH3, N2, H2S). Après épuration, ce biogaz peut être injecté dans le réseau de gaz naturel ou utilisé pour produire de l’électricité et de la chaleur.
Permettant de valoriser des déchets organiques issus de l’agriculture ou de l’industrie, des boues urbaines et biodéchets, pour produire du biogaz qui se substitue au gaz naturel, la méthanisation contribue à l’économie circulaire et à la transition énergétique.
Méthanisation : une filière prometteuse
La méthanisation repose sur la dégradation, par des micro-organismes, de la matière organique (déchets, effluents d’élevages, résidus de cultures…) en milieu anaérobie (c’est-à-dire en l’absence d’oxygène). Cette dégradation produit :
• le digestat, produit riche en matière organique et généralement retourné au sol après une phase de compostage complémentaire,
• du biogaz, mélange gazeux de méthane (CH4), de gaz carbonique (CO2) et d’autres gaz en petite quantité (NH3, N2, H2S). Après épuration, ce biogaz peut être injecté dans le réseau de gaz naturel ou utilisé pour produire de l’électricité et de la chaleur.
Permettant de valoriser des déchets organiques issus de l’agriculture ou de l’industrie, des boues urbaines et biodéchets, pour produire du biogaz qui se substitue au gaz naturel, la méthanisation contribue à l’économie circulaire et à la transition énergétique.
Accompagner un développement raisonné de la filière méthanisation
Pour un développement harmonieux et cohérent de la méthanisation, la Région veille particulièrement à :
- hiérarchiser les modes de traitement des déchets, la méthanisation devant être envisagée après la prévention, la valorisation par l’alimentation humaine et animale, ainsi qu’après la valorisation industrielle,
- privilégier des projets de taille adaptée au territoire et à la ressource disponible localement.
Déjà des dizaines de projets dans la région
Depuis 2009, les appels à projets communs entre l’ADEME et la Région (ainsi que le FEDER depuis 2015) ont permis de soutenir 32 projets :
- 21 en co-génération (soit une production de 52 GWh),
- 11 en injection (soit une production de 144,5 GWh).
Ces projets sont issus à 63 % de petites exploitations, 19 % de collectifs agricoles et 11 % de structures privées. Ils représentent un investissement total de 93 M€, et ont bénéficié d’aides à hauteur de 11,5 M€.
En cohérence avec le Plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD), la priorité est donnée aux projets valorisant les biodéchets actuellement envoyés à l’enfouissement ou en incinération, ainsi qu’aux projets avec valorisation par injection.
Pour aller plus loin
Découvrez la carte des projets dans la région et le détail des réalisations opérationnelles :